Éditorial

              La transmission des savoirs et des pratiques représente une initiative précieuse et essentielle pour notre société. D’évidence, le monde souffre progressivement d’un manque de courage à transmettre ce qui a été acquis par le passé.

 

              Ce déficit de transmission conduit à une reproduction constante du « même », ainsi qu’à une redécouverte naïve de pratiques, de concepts et d’idées déjà expérimentés auparavant. Ces éléments, bien qu’ayant existé et marqué leur époque, sont trop souvent relégués dans l’oubli.

 

              En présence de cet état de fait, une question fondamentale se pose : comment partager les bonnes pratiques héritées d’hier et comment imaginer des alternatives pour demain si désormais nous ignorons nos origines ? La transmission apparaît ainsi comme une condition indispensable à la construction du futur et à la compréhension de notre histoire.

 

              En dernière analyse, la transmission constitue un acte essentiel de notre humanité universaliste, permettant d’assurer le lien entre les générations et de préserver la richesse de notre héritage culturel et intellectuel.

 

Henri O. Louwette