Éclaircissements sur les Intentions et la Conduite de l’Atelier
Lors de tout processus de guérison, ou seulement de soins prodigués à autrui,
ou encore à soi-même, nous pouvons identifier trois éléments ou acteurs :
- la vis medicatrix naturæ, autrement dit le pouvoir de guérison de la nature
- le recours à l’art de guérir d’un praticien, ou à sa propre compétence
- le souci de soi, inhérent à chaque individu
La mise en application de ces trois données va varier en fonction des principes thérapeutiques qui régissent chaque système médical : allopathique, homéopathique, traditionnel oriental, etc.
Lorsque le praticien est ostéopathe,
il s’adressera aux corps, à tous les corps, mais d’abord au corps physique,
et plus particulièrement à son système musculo-squelettique.
Car il rend possibles le déplacement et la communication avec l’environnement,
permet aux autres systèmes physiologiques de fonctionner correctement
et en outre les protège.
Ces autres systèmes fonctionnels : circulatoire, respiratoire, métabolique, nerveux, etc., dépendent donc fondamentalement de la structure, de l’architecture de l’individu.
Il convient donc, pour conserver l’efficacité de l’ensemble des fonctions vitales d’adopter une posture dynamique et solide, car sans elle les autres fonctions seront diminuées.
La respiration possède une particularité essentielle :
D’une part, elle est automatique,
Et d’autre part, nous pouvons la réguler, la modifier, l’améliorer
et devenir ainsi l’élément primordial de notre santé.
Le but de cet atelier pourrait se résumer à l’apprentissage des postures nécessaires
et suffisantes au développement ou à la réappropriation de la respiration physiologique.
Et puisque le corps n’est nullement séparé de l’esprit,
aborder simultanément la prise de conscience de nos mauvais schémas corporels
et apprendre comment nous pouvons les corriger.